Le corps est semblable à celui du Sar, pédoncule caudal très accentué, petite tête pointue. 

Le dos et les flancs sont argentés avec des reflets bleutés dans la partie supérieure. Les écailles atteignent le ventre, seule la mâchoire inférieure est blanche. Le dessus de la tête est bleu violacé, jusqu'au dessous des yeux. Une large bande noire transversale se trouve juste en arrière de la tête et s'estompe à mi-flancs sur la pointe des opercules. Une seconde traverse la partie postérieure du corps et mord sur le pédoncule caudal. 
On compte sur le corps une quinzaine de lignes longitudinales jaunes or plus ou moins apparentes.

La Veirade est un poisson très courant sur les hauts fonds de roche, les herbiers et les fonds mixtes parsemés de sable. Elle est présente jusqu'à plus de 50 mètres de fond et forme des rassemblements autour des tombants riches en végétation et en gorgones. 

Les jeunes Veirades se tiennent souvent entre deux eaux et se déplacent en bancs qui peuvent compter plusieurs dizaines, voir centaines d'individus. Elles sont aussi fréquemment mêlées à d'autres espèces comme les Oblades ou les Sars, et s'associent également à des petits groupes de Rougets qu'elles suivent avec grande attention lorsque ceux-ci remuent le fond à l'aide de leurs barbillons. Les associations complices sont parfois étonnantes de contraste. Quel plongeur autonome ne voit pas fréquemment en se retournant quinze ou vingt Sars et Veirades le suivre, comme s'ils n'avaient attendu que lui pour remuer le fond et leur en extraire un peu de nourriture !