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Guidage: un parasite atteint généralement un endroit
précis de son hôte (site spécifique), qui correspond
à ses besoins. Pour se guider, il utilise les signaux chimique des
molécules qu'il rencontre: chimiotropisme.
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Système immunitaire: à l'intérieur de l'hôte,
le parasite est un corps étranger (antigène) exposé
au système immunitaire qui engendre aussitôt des anticorps.
Ces anticorps correspondent à l'intrus identifié et ont pour
rôle de l'éliminer ou d'entraver sa reproduction. Il existe
différentes manières pour les parasites de "tromper" le système
immunitaire:
- Parenté antigénique:
le parasite exprime à la surface de son corps des molécules
semblables à celles de l'hôte (communauté antigénique)
ou bien récupère des cellules de l'hôte (camouflage
antigénique). Dans les deux cas, l'hôte ne perçoit
du parasite que des messages semblables à ceux de son propre organisme.
- Variation
antigénique: du temps que l'hôte produit des anticorps
correspondant au parasite, le parasite se reproduit et ses descendants
ont une enveloppe antigénique différente pour laquelle l'hôte
doit produire de nouveaux anticorps ... et ainsi de suite.
- Dépression
immunitaire: le parasite fabrique des molécules qui génèrent
des signaux "trompeurs" pour manipuler l'hôte. Ce dernier produit
alors des anticorps inefficaces.
- Désamorçage
des cellules du système immunitaire: des parasites comme les
protozoaires, sont assez petits pour pénétrer à l'intérieur
même des cellules du système immunitaire. Ils échappent
ainsi aux anticorps qui circulent dans le sang, la lymphe et les tissus
superficiels.
- Enkystement:
le parasite s'enkyste et l'hôte ne le perçoit plus comme un
intrus.
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Accrochage: les parasites développent des structures capables
de se fixer: crochets, ventouses, pinces, épines.