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Très
commun le long de notre côte à la bonne saison, il se tient
à l'abri dans les fonds rocheux ou dans les herbiers de posidonie
et s'enfouit parfois dans le sédiment ou les gravillons, se recouvrant
de pierres et de divers débris pour se dissimuler. En hiver, il
s'éloigne de la côte et descend jusqu'à 100 mètres
de profondeur. L'aptitude au mimétisme des Poulpes
est exceptionnelle. Le développement des cellules chromatiques "chromatophores"
leur permet de changer de couleurs ou de s'adapter rapidement à
celles du support. Ce moyen de défense est complété
par la faculté d'éjecter une encre contenue dans une poche
qui s'éparpille dans, l'eau et trouble la vision d'un éventuel
prédateur ou d'un plongeur maladroit. |
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Au plus froid de la saison, rares sont les
individus qui restent près du bord. Au printemps, les Poupes de
rassemblent à nouveau en bordure côtière pour se reproduire.
Le mâle (à gauche) féconde la femelle par l'intermédiaire de son tentacule reproducteur (hectocotyle). La femelle dépose jusqu'à 500 000 oeufs sous une cavité de roche qu'elle protège et ventile jusqu'à l'éclosion. Durant cette période, elle ne quitte pas sa ponte, ne se nourrit pas et meurt d'épuisement après l'éclosion. |
Il est toujours amusant de jouer avec un Poulpe en pleine eau et cela reste à chaque fois un moment d'échange et un contact direct avec le monde marin. Ceci dit, ne vous y trompez pas ! le Poulpe n'apprécie pas vraiment qu'on le tourne dans tous les sens et qu'on l'empêche de regagner tranquillement le fond. Bien que d'apparence très musculaire, un Poulpe se fatigue très vite et il est possible de l'épuiser en pensant simplement "jouer" avec. Au bout de deux ou trois minutes, l'animal ne reste pas sur soi parce qu'il s'est habitué à nous, mais tout simplement parce qu'il n'a plus la force de repartir. N'abusez donc pas de ces moments de plaisir (non partagés) et laissez plutôt le Poulpe décider s'il a envie de rester avec vous ou pas ! |
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