Octopus vulgaris
Poulpe
Cuvier, 1797
Octopodidae
Céphalopodes
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Très commun le long de notre côte à la bonne saison, il se tient à l'abri dans les fonds rocheux ou dans les herbiers de posidonie et s'enfouit parfois dans le sédiment ou les gravillons, se recouvrant de pierres et de divers débris pour se dissimuler. En hiver, il s'éloigne de la côte et descend jusqu'à 100 mètres de profondeur. L'aptitude au mimétisme des Poulpes est exceptionnelle. Le développement des cellules chromatiques "chromatophores" leur permet de changer de couleurs ou de s'adapter rapidement à celles du support. Ce moyen de défense est complété par la faculté d'éjecter une encre contenue dans une poche qui s'éparpille dans, l'eau et trouble la vision d'un éventuel prédateur ou d'un plongeur maladroit.
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REPRODUCTION
Au plus froid de la saison, rares sont les individus qui restent près du bord. Au printemps, les Poupes de rassemblent à nouveau en bordure côtière pour se reproduire.

Le mâle (à gauche) féconde la femelle par l'intermédiaire de son tentacule reproducteur (hectocotyle). La femelle dépose jusqu'à 500 000 oeufs sous une cavité de roche qu'elle protège et ventile jusqu'à l'éclosion. Durant cette période, elle ne quitte pas sa ponte, ne se nourrit pas et meurt d'épuisement après l'éclosion.

Il est toujours amusant de jouer avec un Poulpe en pleine eau et cela reste à chaque fois un moment d'échange et un contact direct avec le monde marin. Ceci dit, ne vous y trompez pas ! le Poulpe n'apprécie pas vraiment qu'on le tourne dans tous les sens et qu'on l'empêche de regagner tranquillement le fond. Bien que d'apparence très musculaire, un Poulpe se fatigue très vite et il est possible de l'épuiser en pensant simplement "jouer" avec. Au bout de deux ou trois minutes, l'animal ne reste pas sur soi parce qu'il s'est habitué à nous, mais tout simplement parce qu'il n'a plus la force de repartir. N'abusez donc pas de ces moments de plaisir (non partagés) et laissez plutôt le Poulpe décider s'il a envie de rester avec vous ou pas !
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