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Mieux se loger
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Dans le secteur résidentiel, l'habitation est une source de consommation dont l'impact en émissions de gaz à effet de serre est pratiquement égal à celui de nos déplacements personnels. Nous pouvons agir sur de nombreux vecteurs sources d'émission, tels que :
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Le chauffage
Le chauffe-eau solaire
Consommation :
Un ballon électrique de 200 à 300 l consomme en moyenne 2 kW
Un chauffe-eau solaire ne consomme rien ou presque, s'il est équipé d'une petite pompe de circulation.
Coût :
Le coût global d'une installation est d'environ 6 000 €
  - Une prime variable selon les régions : 700 € pour la région PACA (janvier 2007)
  - Un crédit d'impôt de 50 % sur le matériel (plafond : 8 000 € + 400 à 600 € par enfant à charge)
Investissement moyen toutes déductions faites : environ 3000 €
Données indicatives appliquées à janvier 2007
Installation :
Un panneau solaire de 4 m²
Un ballon de stockage
Un vase d'expansion
Un régulateur

Plus de renseignements sur le site de l'ADEME : www.ademe.fr
N'hésitez pas à contacter votre Espace Info Énergie local, coordonnées dans l'espace particuliers.


Les pompes à chaleur
Le principe des pompes à chaleur consiste à récupérer les calories du milieu extérieur (air, sol, nappe d'eau...) et de les restituer à l'intérieur de l'habitation par l'intermédiaire d'un circuit similaire à celui d'un réfrigérateur, mais simplement inversé.

La géothermie :

Le chauffage se fait par le sol, par circulation d'eau chaude, ce qui implique une intégration qui doit être réalisée lors de la construction du logement. Réaliser une telle installation sur un logement existant, implique de lourds travaux avec une réfection complète du sol. Il reste toutefois la possibilité d'installer des radiateurs muraux.
C'est un système qui apporte le confort : plancher chauffant basse température (< 28° C.) est très efficace.
La géothermie permet également de produire son eau chaude parallèlement au circuit de chauffage.
L'aérothermie :
Cette solution ne nécessite pas de travaux importants; une unité se compose généralement d'un échangeur extérieur, d'un compresseur et de deux à quatre éléments chauffants. C'est la solution la plus simple à adapter sur un logement ancien
Performances du matériel : le coefficient de performance de l'installation (COP) détermine son efficacité. Pour 1 kW de l'électricité consommée, la plupart des installations en restituent 3 ou 4 et parfois plus. Le COP est alors respectivement de 3,4 ou plus.

Les systèmes réversibles : permettent d'abaisser la température d'un logement de 3 à 4°C. Ce ne sont pas des climatiseurs, et inversement, des climatiseurs réversibles ne permettent pas de chauffer un logement.

Plus de renseignements sur le site de l'ADEME : www.ademe.fr
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L'isolation
Tous les travaux d'isolation ouvrent également droit à un crédit d'impôt 25 % du montant correspondant au matériel acquis, chiffre indicatif à janvier 2007
Isolation des portes et fenêtres: choix du matériau, caractéristiques du double vitrage
Isolation du sol : à prévoir lors de la construction, ou rajout d'un parquet isolant
Isolation des combles : choix du matériau et l'épaisseur d'isolation

Sur une habitation ancienne, il est possible de gagner jusqu'à 50 % d'énergie consommée


L'éclairage
Le choix des ampoules :
 
Ampoule à incandescence: 75 W

Durée de vie : 1000 heures
Puissance lumineuse : 10 lumens par watt
Prix unitaire : 0,5 à 1 euro

Ampoule fluorocompacte: 15 W

Durée de vie : 10 000 heures
Puissance lumineuse : 40 lumens par watt
Prix unitaire : 6 à 8 euros

Ampoule à LED (diodes): 2 à 3 W

Durée de vie :100.000 heures
Puissance lumineuse : 40 à 100 lumens par watt 
Prix unitaire : 10 à 20 euros

Les ampoules à diodes ont une durée de vie 100 fois supérieure aux ampoules classiques et une puissance consommée dérisoire. Leur puissance lumineuse est encore limitée, mais certaines ampoules sont comparables à une ampoule classique de 40 W. Il s'agit d'une nouvelle génération d'ampoules dont les performances sont en progrès constant. Une large gamme est accessible au public chez des fournisseurs spécialisés et devrait l'être de plus en plus dans les grandes enseignes de bricolage.


L'électroménager
Le choix des appareils
  • Un vieil appareil peut consommer jusqu’à six fois plus qu’un appareil neuf
  • Les appareils électroménagers (réfrigérateur, congélateur, lave-linge, lave-vaisselle...) sont identifiés par des classes énergétiques : lettres de A à E
  • Un réfrigérateur de classe A peut consommer jusqu’à trois fois moins d’énergie qu’un appareil similaire de classe E.
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    Un appareil de classe A ne coûte pas forcément plus cher
    L'étiquette énergie renseigne sur :
      La classe à laquelle appartient l'appareil (simplification du choix)
      La puissance consommée par l'appareil
      La consommation d'eau (lave-linge, lave-vaisselle)
      La vitesse d'essorage (lave-linge)
      L'efficacité de lavage (lave-vaisselle)
       La plaque signalétique d'un appareil qui fait du froid en renseigne en plus sur la nature du gaz utilisé : certains constructeurs utilisent encore des gaz à effet de serre extrêmement puissants (HFC, HCFC), alors que la plupart utilisent de l'ISObutane, technologie "Greenfreeze" (proposée par Greenpeace dès 1991).

    À savoir :
       Un réfrigérateur américain, même de classe A, consomme quatre à cinq fois plus qu'un réfrigérateur classique.
       Une utilisation correcte d'un lave-vaisselle permet de réaliser des économies d'eau intéressantes.
       Il est préférable d'acheter un lave-linge qui comprend un programme d'essorage efficace, plutôt que d'acheter un sèche-linge en complément.


Hi-fi, TV, vidéo, informatique
Mise en veille des appareils
  • Les appareils laissés en veille consomment encore 10 % de leur puissance nominale.
  • Dans un foyer moyen, cela peut représenter entre 50 et 100 € de plus sur la facture annuelle.


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