Retour liste
espèces protégées
Epinephelus marginatus
 Mérou brun
(Lowe, 1834) Serranidae Perciformes
*Côte bleue - Christian Coudre - www.cotebleue.org
Caractéristiques comparatives
Autres noms  Mérou méditerranéen
Taille moyenne adulte  1,20 mètre pour 20 Kg
Mode de reproduction  hermaphrodisme protogyne: fem > mâle
Période de reproduction  de juillet à septembre
Fécondité  
Dorsale  X, 14 à 16
Anale  III, 8 à 9
Pectorales  14 à 16
Pelviennes  I, 5
Caudale  environ 16, à bord droit
Ligne latérale  
Écailles  cténoïdes
Dentition  
*
Description:
Le corps est massif et tête la volumineuse avec une large mâchoire inférieure qui dépasse sur l'avant la mâchoire supérieure. L'oeil est de petite taille. 
Comme chez les Serrans, dont la morphologie est très proche, les opercules portent trois épines et le bord postérieur est dentelé.

Le dos et les flancs sont brun sombre. L'ensemble du corps est parsemé de taches irrégulières beige clair. Les mâchoires sont frangées de beige. Le ventre et la mâchoire inférieure sont clairs, couleur crème ou jaunâtres. 
En période de reproduction, le corps des mâles s'assombrit et porte des taches et stries argentées ainsi qu'une grande marque claire en arrière de la tête, bien au dessus de la pectorale.

*
Mode de vie:
Le Mérou vit dans les fonds rocheux accidentés où il peut s'abriter et s'octroyer une cavité ou une grotte autour de laquelle il définit son territoire. Il est habituellement solitaire et vit en couple ou harem seulement au moment de la reproduction. 
C'est un prédateur, il se nourrit de poissons, de mollusques et de crustacés. 

Même si à l'état sauvage le Mérou est craintif et ne se laisse pas approcher, dans les zones couramment fréquentées par l'homme, il s'habitue petit à petit à sa présence, puis se laisse nourrir et même caresser. C'est malheureusement ce qui a valu à cette espèce de pratiquement disparaître de nos côtes avant la mise en place d'un moratoire le classant "espèce protégée" à la fin des années 90, tant sa capture au harpon est facile ! Il vaut donc mieux éviter de les nourrir et les habituer de nous côtoyer en n'oubliant pas le réel danger que peut représenter l'homme pour eux.