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| (Steindachner, 1868) | Carangidae | Perciformes |
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| Description:
Le corps est fusiforme et comprimé latéralement.
Le pédoncule caudal est très effilé.
La ligne latérale principale, particulière
chez les Chinchards, est arquée et munie de scutelles dans sa partie
antérieure. Ces scutelles sont des plaquettes osseuses qui portent
des épines acérées et dirigées vers l'arrière.
Elles sont moins développées chez l'espèce méditerranéenne
que chez son congénère T.trachurus. Une ligne latérale secondaire, plus haute, s'estompe à la naissance de la deuxième dorsale. Les yeux sont de grande taille, la bouche
est très protractile.
Les deux premiers rayons épineux de
l'anale sont nettement séparés de la nageoire.
Signe particulier: sa caudale est jaunâtre. |
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| Mode de vie:
Le Chinchard fréquente tous les milieux.
Près du bord, il est plus actif la nuit que le jour et on peut,
par temps calme, observer ses périodes de chasse.
Les gros spécimens (30-40 cm) se rapprochent
assez rarement du bord. Ils forment de grands rassemblements par des fonds
de 30-40 mètres, jusqu'à 100 mètres et plus. Durant
la journée, des périodes actives et inactives s'alternent.
Les Carangidés sont placés parmi les grands prédateurs
et la voracité du Chinchard est comparable à celle du Maquereau.
Les bancs se tiennent entre deux eaux et se déplacent verticalement
jusqu'à aller chasser en surface.
Les alevins sont pélagiques et vivent
lorsqu'ils le peuvent en symbiose avec la méduse "Rhizostoma pulmo",
grosse méduse brune ou blanchâtre, à courts tentacules.
Ils se réfugient sous son ombrelle, profitant de la protection des
cellules urticantes contre les prédateurs durant la première
phase de leur croissance qui est une période de grande vulnérabilité.
Les jeunes Chinchards sont soit soit immunisés contre le venin des
cellules urticantes (nématocystes), soit ne sollicitent pas leur
déclenchement, leur présence étant parfaitement acceptée par la méduse.
Ils quittent leur hôte lorsqu'ils atteignent 3 à 4 cm. |